NOUVEAUTÉ – Bouclant un cycle complet de renouvellement de la gamme Peugeot; la nouvelle génération de la 308 s’inspire des recettes du premium allemand.
Tout un symbole! La troisième génération de la Peugeot 308 étrenne le nouveau blason de la marque.
Toujours à l’effigie du lion, le logo redessiné trône fièrement au centre de la calandre; hypertrophiée d’une berline qui peine à dissimuler ses ambitions. Sur nos routes à partir de la rentrée de septembre, ce nouveau modèle tente la quadrature du cercle:
Contenir la croissance continue des SUV du segment C, le premier en Europe; et contester la suprématie des berlines allemandes qui monopolisent les quatre premières places du classement; notamment les modèles des marques premium:
- BMW Série 1,
- Mercedes Classe A
- et Audi A3
« Ces véhicules réalisent un tir groupé derrière la reine Golf«
Pour redistribuer les cartes, Peugeot s’est inspiré des codes du premium.
Toujours basée sur la plateforme EMP2 qui a été passablement modifiée pour l’occasion; la 308 se signale par une baie de pare-brise plus inclinée et reculée; un empattement allongé de 55 mm à 2 675 mm et un soft-nose qui allonge visuellement le capot. Cette nouvelle morphologie, qui donne l’impression d’un cockpit rejeté vers l’arrière, est calquée sur celle de l’ancienne BMW Série 1.
Son style, dans la même veine que les récentes réalisations de Peugeot; soutient une longueur portée à 4,36 m (+ 110 mm) et un pavillon surbaissé de 20 mm à 1,44 m.
La face avant très expressive diffère suivant les versions. Les finitions GT/GT Pack se dotent ainsi de projecteurs full Led affinés à technologie Matrix. Quant au dessin de l’arrière, il est en grande partie dicté par les lois de l’aérodynamique. Cela n’a pas empêché les designers de soigner l’épaulement, sans élargir les voies. Un subterfuge obtenu en cintrant la cabine vers l’arrière.
À l’arrivée, la nouvelle 308 affiche un Cx aérodynamique flatteur de 0,28; en ligne avec sa mission de porter la majeure partie des efforts; de réduction des émissions de CO2 des marques françaises du groupe Stellantis.
Soignant la qualité perçue, l’habitacle livre une nouvelle évolution du i-Cockpit.
La planche de bord bénéficie d’un nouvel agencement témoignant d’une volonté de monter en gamme. Signature de la marque, le petit volant à méplat n’a pas disparu; et il est combiné à une dalle numérique d’instruments de 10 pouces personnalisable à souhait; et basculant en 3D avec la finition GT.
Au centre, l’écran tactile de 10 pouces de série est orienté vers le conducteur; et placé plus bas que le combiné d’instruments pour être à portée de mains. La navigation semblable à celle d’un smartphone s’effectue par un simple balayage de l’écran. L’écran se double de i-toggles, des touches de raccourcis personnalisables. Le bas de la console a été entièrement redessiné; accueillant une arche sur laquelle sont disposés le bouton démarreur; le sélecteur des modes de conduite et les boutons de la boîte de vitesses automatique.
Si l’habitabilité arrière profite de l’augmentation de l’empattement; le volume du coffre régresse légèrement à 412 litres en raison de l’abaissement de la ligne de toit.
Le soin apporté à la conception se vérifie également dans les selleries offrant le choix entre le tissu chiné; la maille technique, la suédine et le cuir en option. Outre le noir, les designers ont innové avec un inédit bleu jean clair.
Côté équipements, la 308 fait le plein de technologie d’aides électroniques à la conduite.
La nouvelle compacte de Peugeot est capable de lire les panneaux routiers; de repérer des piétons et des cyclistes sur la route de jour comme de nuit; de détecter la présence de véhicules dans les angle-morts; et de maintenir le véhicule dans la voie en appliquant une correction sur la direction, de prévenir l’hypovigilance.
Elle fait aussi un pas de plus en direction de la conduite autonome avec le pack Drive Assist 2.0. Ce système disponible fin 2021 combine le régulateur de vitesse adaptatif avec fonction «Stop and Go»; (boîte automatique EAT8) et l’aide au maintien de la position dans la voie; pour assurer au conducteur un changement de voie semi-automatique (de 70 à 180 km/h); une adaptation automatique de la vitesse en fonction de la limitation de vitesse; sur le tronçon emprunté et une adaptation de la vitesse en courbe.
En matière de motorisations, la Peugeot 308 succombe à l’électrification.
Si les versions à hybridation légère prévues n’arriveront qu’en cours de carrière; la nouvelle berline produite à Mulhouse va proposer dès son lancement la technologie hybride rechargeable. Deux variantes de 180 et 225 ch sont proposées autour du 4-cylindres 1,6 litre de 150 et 180 ch.
Ces deux versions embarquent une batterie de 12,4 kWh et une machine électrique de 110 ch; accolée à la boîte automatique à 8 rapports. Les émissions de CO2 ressortent respectivement à 25 et 26 g/km; tandis que l’autonomie électrique est similaire: 60 et 59 km.
Peugeot n’abandonne pas les moteurs à combustion classique et maintient même une offre diesel pour les gros rouleurs. Il s’agit du 4-cylindres 1,5 litre BlueHDi 130 ch disponible au choix; avec la boîte manuelle ou la transmission automatique à 8 rapports.
Quant à la gamme essence, elle se compose du 3-cylindres turbo de 1,2 litre; décliné en deux niveaux de puissance, 110 et 130 ch. On pourra regretter que la volonté de monter en gamme et de s’aligner sur les modèles allemands; ne s’accompagne pas d’une variante à transmission intégrale. C’est encore un domaine où les constructeurs allemands continuent de faire la différence.
Source : lefigaro.fr/automobile/
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